Jour : 17 janvier 2024

  • Nouveautés 2024 pour la fonction publique

    Nouveautés 2024 pour la fonction publique

    En 2024, de nouvelles dispositions sont mises en œuvre en direction des agents, soit dans l’ensemble de la fonction publique, soit dans un des trois versants. L’UNSA Fonction Publique agit pour que 2024 ne soit pas une année blanche en matière de rémunération.

    Ensemble de la fonction publique

    • Rémunération : Cinq points d’indice majoré sont accordés à tous les agents à compter du 1er janvier 2024, soit 24,61 € bruts d’augmentation mensuelle. Cette mesure est prise au tire de l’année 2023. L’UNSA Fonction Publique considère que cette minime augmentation ne peut être la seule mesure salariale de 2024. Le décrochage du pouvoir d’achat des agents n’est en rien rattrapé.
    • Compte épargne temps (CET) : Les agents publics des trois versants qui bénéficient d’un CET pourront porter son plafond à soixante-dix jours et doubler le nombre de jours d’épargne possibles. Les décrets sont en attente de parution. Pour l’UNSA Fonction Publique, cette compensation au surcroît de travail liée aux Jeux Olympiques et Paralympiques est insuffisante.
    • Retraités : Les retraites versées aux fonctionnaires retraités sont revalorisées de 5,3%. Le taux de revalorisation de la pension additionnelle (RAFP) sera connu en février 2024. Pour les agents contractuels retraités, la pension de base est revalorisée du même taux, 5,3%, comme la pension complémentaire versée par l’Ircantec.

    Fonction publique versant territorial

    • Promotion interne : À compter du 1er janvier 2024, le ratio de promotion interne est réduit. Deux recrutements externes de fonctionnaires, au lieu de trois, permettront un changement de catégorie d’un agent territorial. Les agents en CDI ont été intégrés à l’assiette de calcul. La promotion des agents sera facilitée. L’UNSA Territoriaux a approuvé ce texte lors du CSFPT du 15 novembre.
  • Appel à la mobilisation pour la marche citoyenne contre la loi immigration

    Appel à la mobilisation pour la marche citoyenne contre la loi immigration

    Suite à l’appel de 201 personnalités issues d’associations, d’organisations syndicales (UNSA, CFDT, CGT, FSU, Solidaires) et de partis politiques, il a été décidé d’organiser une marche et des rassemblements, le dimanche 21 janvier, contre la loi « immigration » votée en décembre.

    Dans les territoires, des marches citoyennes ou des rassemblements vont être organisés le 21 janvier. Pour l’UNSA, il est essentiel que les militants et les militantes puissent se mobiliser contre cette loi qui remet en cause les fondements mêmes de notre société et du vivre-ensemble (préférence nationale, remise en cause du droit du sol, durcissement des visas étudiants et de délais de carence pour bénéficier de certaines prestations sociales, etc.). Comme si cette loi n’était pas si dure et régressive, le Gouvernement prévoit aussi de modifier rapidement en profondeur le droit à l’aide médicale d’État.

    Dénonçant les marchands de haine et les mécaniques de division sans fin de notre société, cet appel réunit des personnalités de tous milieux et appelle à manifester notre attachement à la devise de la République. Pour ce faire vous pouvez vous rapprocher de vos organisations territoriales ou fédérations pour connaitre les lieux et heures de rendez-vous.

    Concernant les marches et rassemblements, pas de drapeaux à outrance dans le cortège syndical (badges et écharpes possibles).

    Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité
     

    Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

    D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

    Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

    Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

    Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.

    Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

    Document joint : Liste des 201 signataires