De nouvelles bases pour le Plan Santé au Travail de la fonction publique
Lors du groupe de travail du 21 octobre 2020, la DGAFP a reposé les bases d’un futur Plan Santé au Travail (PST) qui comprendrait des mesures de santé au travail mais aussi de qualité de vie au travail.
Repensé dans un calendrier déserré, l’échange a permis de mettre en exergue le besoin de méthode pour aborder ce chantier. Pour l’UNSA, la décorrélation de ce PST de la Loi de Transformation de la Fonction Publique va dans le bon sens.
Pour l’UNSA Fonction Publique, la prochaine rencontre devra permettre de poser des objectifs, des axes et des mesures davantage tournés vers la prévention primaire.
La DGAFP a semble-t-il revu sa copie. Elle propose de repartir sur un nouveau plan de santé au travail dans une perspective plus consensuelle et ce jusqu’en mai 2021.
L’UNSA a salué ce changement tout en interrogeant les perspectives d’amélioration de la santé des agents.
A ce stade, une approche par risques professionnels est exclue du PST et la distinction entre l’approche qualité de vie au travail et la santé et sécurité au travail incluant les conditions de travail demeure floue. De plus deux autres démarches sont en cours et en lien avec ce sujet : un futur accord sur le travail à distance et celui sur la négociation collective.
Afin de partir sur des bases claires, qui puissent faire consensus, une prochaine rencontre est programmée en décembre pour avancer sur la méthode avec l’aide d’un expert.
Pour l’UNSA Fonction Publique, la santé au travail doit devenir une priorité et les employeurs doivent avant tout respecter les prescriptions légales et réglementaires. La question du financement et des moyens dédiés à ce plan n’est à ce jour pas clarifiée ni celle de sa nécessaire évaluation. La prochaine réunion programmée en décembre permettra sans doute d’avancer.