Télétravail : une circulaire de la ministre de la transformation et de la fonction publique
Une circulaire de la ministre de la transformation et de la fonction publiques du 7 octobre 2020 rappelle les possibilités de télétravail aux employeurs afin de les inciter à favoriser ce mode de travail dans les zones d’alerte « renforcée » et « maximale ».
Cette circulaire répond à une demande des organisations syndicales formulée la semaine dernière.
Utile pendant cette période de crise sanitaire.
En effet, nombre d’employeurs publics, qui pourraient faciliter le télétravail pour des agents dont les missions le permettent, demeurent récalcitrants. Cependant, devant l’évolution de l’épidémie de COVID-19 ce mode d’organisation doit être favorisé pour limiter la circulation du virus. La ministre rappelle donc le rôle d’exemplarité de l’Etat et les responsabilités de l’Etat employeur.
Bien sûr, cette circulaire ne crée aucune disposition nouvelle, mais incite en particulier dans les zones d’alerte renforcée et maximale à utiliser le télétravail, les mesures d’aménagement d’horaires, l’utilisation de la vidéo ou de la téléconférence pour les réunions.
Conformément aux conditions et modalités prévues par le décret n°2016-151 du 11 février 2016, les chefs de services sont « invités » à définir sans délai des organisations de travail qui intègrent deux à trois jours de télétravail, chaque fois que cela peut être concilié avec les nécessités de service.
La ministre souligne également l’importance de la mise à disposition d’équipements adaptés et de la formation des managers de proximité. Enfin, elle préconise une bonne information des agents et un dialogue social régulier de qualité avec les organisations syndicales représentatives.
Gageons que cette incitation soit un aiguillon pour les employeurs publics encore réfractaires à ce mode d’organisation.